En incarcération à la maison d’arrêt pour femmes de la prison centrale de Gros Bouquet, l’ancienne première dame Sylvia Bongo souffrirait de tension, ce qui justifierait son hospitalisation prochaine.C’est en substance le résumé de l’intervention de notre confrère de Radio France Internationale (RFI), Sébastien NEMETH.Pour rappel, l’épouse franco-gabonaise de l’ex Président Ali Bongo, considérée comme le maillon central des détournements de fonds publics est incarcérée à la prison Centrale de Libreville depuis le jeudi 12 octobre 2023.
Comme motif retenus contre elle figurent : « le blanchiment de capitaux, le faux et usage de faux » L’ex première dame, âgée de 60 ans et neutralisée durant les premières heures du coup de libération du 30 aout 2023 serait au cœur d’un vaste réseau de détournements de deniers publics. Ses prétendus complices dont son fils Noureddin Bongo Valentin et six autres personnes devenues toutes puissantes après l’accident cardio vasculaire d’Ali Bongo vivent désormais les douces réalités de la maison d’arrêt du Gro-Bouquet.
Les enquêtes menées dans le cadre de cette affaire ont récemment conduit Steeve DIEKO DJEKO, enseignant d’université propulsé miraculeusement à la tête du Parti Démocratique Gabonais (PDG), Cyriaque MVOURANDJIAMIA, tout puissant Directeur de cabinet politique d’Ali Bongo, Abdul OCENI OSSA le DC à comparaitre devant la Commission Nationale de Lutte Contre l’Enrichissement Illicite. Sentant l’étau se resserrer avec la comparution prochaine de Noureddin Bongo et d’IAN Ngoulou, la défense de Sylvia Bongo use désormais de stratégies pour ralentir le travail de la justice et protéger son client. Il ne serait donc pas étonnant dans les tous prochains jours de voir se développées des théories ubuesques qui n’auront pour objectif que de retarder la mise à la lumière de ce que le peuple appelait il y a encore quelques temps « la supercherie à la tête de l’Etat ».
Malade ou pas, il est clair que conformément aux engagements internationaux du Gabon, les droits inhérents à la personne humaine doivent être garantis par les responsables de la Prison de Libreville à tous les détenus.Vivement alors que les droits de madame Sylvia Bongo soient respectés et qu’elle puisse répondre des actes qui lui sont reprochés.
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