Face aux nombreuses voix qui s’élèvent pour semble-t-il tirer la sonnette d’alarme quant au véritable objectif du Dialogue National qui pointe à l’horizon au moins d’avril prochain, le gouvernement de Transition a tenu à apporter des précisions. En effet, à l’approche de cet importantissime rendez-vous national, les tensions commencent à naître quant aux enjeux liés à son organisation. C’est pourquoi le gouvernement tient à apaiser les esprits.
La ministre gabonaise de la Réforme des institutions, Murielle Minkoué Mintsa a déclaré au cours de la semaine écoulée que le dialogue national inclusif attendu en avril prochain mettra un accent particulier sur la transparence et la franchise dans les échanges et débats en commissions. « Le dialogue national inclusif ne sera pas une foire populaire », a déclaré la ministre.Si les organisations de la société civile et les syndicats se disent être marginalisées ou oubliées dans les préparatifs du dialogue, le membre du gouvernement a indiqué qu’il en était rien.
D’ailleurs les noms des participants à ce dialogue national restent encore à déterminer malgré le fait que 580 personnes soient attendues. La phase populaire, c’est-à-dire l’appel à contribution lancé il y’a plusieurs semaines déjà puis prorogé par le Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema, s’est achevé avec près de 30.000 contributions. À l’issu de ce dialogue national, il est prévu la matérialisation des décisions prises en lois , projets de lois ou ordonnances selon l’importance et l’impact.
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