Chargé de présider le bureau du Dialogue National inclusif qui s’est ouvert officiellement ce mardi 2 avril, l’Archevêque Métropolitain de Libreville, a été installé dans cette fonction par le Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema. Un moment historique pour l’essor vers la félicité du Gabon qui a permis à Monseigneur Jean- Patrick IBA -BA de fixer le cap et les enjeux de ces assises nationales.
Prenant la parole, l’archevêque de Libreville a tenu d’abord à remercier le Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema pour la confiance placée en sa modeste personne avant d’inviter chacun à mesurer l’historicité du moment. «Je me tiens devant vous, face à l’histoire, pour conduire la barque de cette grande messe visant à ouvrir une nouvelle ère pour notre cher pays, le Gabon», a-t-il déclaré. Poursuivant son propos, il a également tenu à rappeler l’importance de la tenue de ce Dialogue National inclusif qui ne doit pas être une parodie de celles qui ont déjà été organisées auparavant.
«Des 4 rencontres déjà organisées par notre pays on peut faire deux constats. Le premier est qu’elle réunissait essentiellement la seule classe politique, puisqu’il s’agissait prioritairement de régler les problèmes politiques nés des différentes élections. Le deuxième constat est que ces rencontres ont souvent laissé comme un goût d’inachevé, un sentiment d’insatisfaction auprès des populations», a-t-il souligné. Enfin pour l’archevêque de Libreville, il y’a matière à espérer des résolutions profitables à tout le peuple gabonais.
«Ce dialogue constitue j’en suis convaincu,l’espoir de tous les Gabonais de voir enfin notre cher pays sortir de ces crises multiformes et d’emprunter résolument et définitivement le chemin de la restauration, des valeurs de l’intégrité, de la fraternité, du partage du développement socio-économique qui font des grandes nations», a-t-il indiqué.
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