Le gouvernement gabonais veut s’attaquer à la lancinante question de la bonne gouvernance à travers la poursuite de l’assainissement des finances publiques. La recherche des solutions appropriées concernant la restauration des équilibres macroéconomiques, était au cœur du conseil interministériel sectoriel organisé le 25 mai 2018 à Libreville, autour du Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet, renseigne le Nouveau Gabon. Le conseil a ainsi planché sur le projet de loi portant modification et suppression de certaines dispositions de la loi du 7 mai 2003, portant création, organisation et fonctionnement de la commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLEI). Dans le nouveau texte, le gouvernement veut instituer un régime de prévention et de répression de la corruption au Gabon, question d’inciter les gestionnaires de la fortune publique à la culture de la reddition des comptes. Car, souligne le Premier ministre, la lutte contre la corruption et l’impunité participe au renforcement de l’autorité de l’Etat. Le pays engagé dans un programme avec le FMI, entend sécuriser davantage de ressources publiques, question d’atteindre les objectifs arrêtés de commun accord avec les partenaires techniques et financiers, et redresser durablement la situation des finances publiques. Focus News Gabon ]]>
Gabon : l’État en quête des mécanismes de lutte contre la corruption
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