Les supporters de Jean Ping et ceux d’Ali Bongo semblent vouloir raviver les tensions politiques, qui ont secoué le pays à la suite de la présidentielle de 2016. Ces derniers jours, les partisans des deux camps se tiennent en respect en posant des actes de défiance, qui frisent l’incivisme. Difficile pour certains encore de tourner la page de la dernière présidentielle de 2018 et son lots de désenchantements. A Paris, le portrait du Président gabonais a été décroché du hall de l’Ambassade et remplacé par celui de Jean Ping par les résistants. A Libreville la grande affiche portrait de l’opposant, qui ornait la façade centrale de son QG a été détrônée. « Demain ce sera quoi ? » s’interroge un analyste politique. Dans un message posté sur sa page Facebook, un pro Ali Bongo, Gaël Koumba Ayouné, plus connu sous l’appellation du « Général du Mapane » promet se rendre en France avec ses « soldats » pour défier la diaspora gabonaise : « Nous serons le samedi 9 juin 2018 aux parvis des droits de l’homme. Ce qui arrivera, arrivera…. », a annoncé Le Général du Mapane sur son blog. Observateurs, certains Gabonais estiment que ce sont les signes de la fin du régime au pouvoir : « Pas d’avis particulier. Tout est clair et limpide: Les signes de la fin ne s’oublient pas », lance un passant dans la rue. « Voici la jeunesse gabonaise. Vous faites pitié. Les autres jeunes font parler d’eux sur les réseaux sociaux, car ils développent des entreprises. Ils sont inventeurs etc….. Mais la jeunesse gabonaise sait uniquement se tirer dessus pour faire bonne impression auprès de leurs gourous politiques », a écrit en commentaire un internaute, suite à l’appel du « Général ». Mais le Gabon a-t-il réellement besoin de nouvelles flambées de violence ? Certainement non. Le peuple a besoin de se mettre au travail et les jeunes doivent repenser leurs priorités. MN]]>
Résurgence des tensions politiques à l'approche des Législatives.
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