Le premier conseil d’administration extraordinaire de la société Clean Africa, en charge de la propriété du Grand Libreville, s’est tenu le 17 juillet dernier sous la présidence Alexandre Désiré Tapoyo, PCA de l’entreprise. Il s’est agi principalement d’élaborer un plan d’action pour l’amélioration du service public en matière de propriété dans le Grand-Libreville.
Hormis la question des activités de l’année dernière en rapport moral et financier et de les adopter, les membres du conseil ont tablé sur l’épineux problème de l’insalubrité.«Nous faisons face à une insalubrité galopante liée notamment à l’incivisme pas seulement des ménages, mais surtout des commerces parce que le gros désordre que nous voyons ce n’est pas forcément les ménages. Ce sont les commerces qui plombent l’activité. Donc il fallait redéfinir les actions à mener, les objectifs à atteindre notamment fermer la décharge de Mindoube et ouvrir une nouvelle à Nkoltang», a indiqué Alexandre Désiré Tapoyo.De plus, dans cette lutte contre l’insalubrité, l’aide dans le cadre du partenariat public-privé, n’est pas à négliger. «Ce qu’il faut c’est arriver à terme à les transformer, mais de manière industrielle et non de manière artisanale telle que ça se fait en ce moment», a ajouté le PCA.
«Le problème des ordures se pose toujours. C’est d’abord une question de moyens, mais c’est aussi une question de civisme des citoyens qui habitent la ville et, les généraux qui sont actuellement à la tête des mairies ont trouvé cette situation, mais nous faisons autant que faire ce peu pour remettre un peu d’ordre, un peu de discipline dans les communes du Gabon et du Grand Libreville», a déclaré Samuel Ndoutoume Ekoua, délégué spécial de la commune de Ntoum.
Par ailleurs, le Conseil a donné son feu vert pour l’ouverture des antennes de l’entreprise à l’intérieur du pays, notamment les capitales provinciales.
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