Tables bancs abandonnés à même la cour de l’école, clôture inexistante, bâtiments envahis par des herbes, l’école publique communale F de Tchibanga sera-t-elle prête à accueillir les élèves lors de la première semaine de la rentrée académique prochaine en septembre ? C’est en tout cas la question qui taraude l’esprit des parents d’élèves de la capitale nynoise.
Au ministère de l’éducation nationale, les acteurs du secteur se demandent pourquoi toujours attendre la dernière minute pour lancer les préparatifs de chaque rentrée scolaire ? Les affectations des enseignants et des dirigeants d’établissements sont par exemple toujours attendues. La réhabilitation de plusieurs établissements scolaires sous l’impulsion du CTRI est pourtant en marche. Mais à Tchibanga, le ministère de l’éducation nationale semble marquer le pas.
« Nous attendons toujours que les travaux de réhabilitation de l’école publique communale F soient effectifs. Au niveau de l’école publique communale A, il semble que les travaux aient été stoppés sans que l’on nous donne des raisons valables. Libreville n’est pas le Gabon, les autres localités du pays ont également droit à une attention particulière du ministère de l’éducation nationale», a déclaré un riverain de Tchibanga.
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