Les habitants du Grand-Libreville vivent depuis plusieurs mois au rythme effréné des délestages intempestifs imposés par la société d’énergie et d’eau du Gabon qui elle-même est dans l’incapacité d’assurer convenablement son planning des horaires concernant les coupures. D’ailleurs la population gabonaise est unanime à ce sujet, voire un autre concurrent se positionner dans le secteur énergétique.
À Libreville, capitale gabonaise, les habitants sont chaque jour confrontés à ces délestages intempestifs qui malheureusement portent atteinte à leur quotidien. Au moment où la rentrée scolaire bat son plein, ce sont les élèves Grand-Libreville qui doivent conjurer ce mauvais sort auquel ils sont soumis. Pas d’électricité, il est difficile de réviser les leçons et de travailler les exercices. Même son de cloche du côté des travailleurs ou de plusieurs sociétés qui n’en peuvent plus de cette pénitence imposée par dame SEEG.
Mentalement, les esprits sont épuisés, certains compatriotes se retrouvent dans le noir absolu abandonné à leur sort. Pour nombreux, il s’agit bel et bien d’une urgence nationale qui doit être une priorité pour les autorités de la Transition. «Tous les gabonais ou toutes les entreprises ne peuvent pas se tailler le luxe d’avoir un groupe électrogène en leur possession », a écrit un internaute.
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