Les années passent et semblent se ressembler dans les établissements secondaires de plusieurs localités au Gabon. En effet, depuis quelques années le phénomène de violences physiques ou verbales est devenu récurrent au point que l’on en vienne à s’interroger sur les véritables causes de cette problématique devenue un sport national auprès des élèves. Pas aucun jour ne passe depuis le début de la rentrée scolaire 2024-2025 sans que les réseaux sociaux fassent état de violences entre élèves du même établissement ou d’établissements différents.
L’urgence est visible et surtout palpable avec des élèves qui parfois se retrouvent à braquer, vendre ou consommer des produits stupéfiants dans ou en dehors de l’établissement. La récurrence des actes de violences orchestrés par des élèves de certains établissements secondaires du Grand-Libreville a fait réagir le ministère de l’éducation nationale. Dirigé par camélia Ntoutoume Leclercq, la tutelle vient de lancer une campagne de sensibilisation dénommée « STOP AUX VIOLENCES EN MILIEU SCOLAIRE».
Celle-ci devrait permettre aux éducateurs de sensibiliser les élèves sur les conséquences des actes violents. Par ailleurs, c’est également une campagne qui entend lutter efficacement contre l’intox et la manipulation des informations. Seul bémol, la tutelle devrait réfléchir sur comment prévenir ces violences en mettant des mécanismes stricts au sein des établissements. Et pourquoi pas une véritable police scolaire ?
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