Selon la chaîne publique Gabon 1ère dans un récent reportage, la Direction générale des recherches (DGR) a démantelé un réseau de vente de chanvre indien qui opérait depuis plusieurs temps dans l’enceinte de l’Université Omar Bongo (UOB). Une arrestation qui vient à nouveau mettre en exergue l’un des phénomènes criards de cette université publique devenue temple du savoir et des stupéfiants.
Au moment où les plus hautes autorités du pays prône pour la tolérance zéro en matière de vente et consommation de stupéfiants, il semble que certains compatriotes ne seraient pas prêts de s’aligner. Dernier fait en date, l’interpellation de prénommé Romain qui avait en sa possession une vingtaine de bottes de chanvre indien. Ajouté à celà, des armes blanches. Avec lui, deux autres personnages soupçonnés de faire partie d’un vaste réseau qui alimenterait un marché noir de produits stupéfiants.Bien que Romain ait exprimé ses regrets, cette interpellation est la preuve que l’UOB par ses étudiants, constitue une véritable plaque tournante de vente et consommation des drogues au Gabon.
D’où l’urgence pour les autorités compétentes de la mise en œuvre d’une police universitaire comme c’est le cas dans le secteur de l’éducation nationale où Camélia Ntoutoume Leclercq vient d’annoncer l’imminence de la mise en œuvre d’une police scolaire. Pour rappel, la destruction du “bunker” il y a quelques années déjà faisait suite à la découverte de réseaux de consommation et vente de produits stupéfiants qui opéraient depuis ledit bâtiment inachevé.
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