Ces derniers jours l’on a appris la convocation de l’ancien ministre des mines Hervé Patrick Opiangah, président de l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS), à la Direction des Affaires Criminelles, située au sein de l’État-Major des Polices d’Enquêtes Judiciaires. Il s’y est rendu hier avec ses trois avocats qui ont plaidé le report de l’audition, pour ce jeudi 21 Novembre 2024.
Cette convention qui intervient après le référendum alimente d’ores-et-déjà les débats autour d’une possible volonté des autorités de la Transition de museler l’intéressé. Une information fortement relayée par certains organes de presse avec la bénédiction semble-t-il des avocats du président de l’UDIS. Or en pareille circonstance, il faudrait garder beaucoup d’objectivité et de sang froid. L’object de la convocation a-t-elle été révélée ou pas ? Qu’est-ce qui justifie sa convocation ?Si ses avocats soutiennent ne savoir rien de l’objet de la plainte qui accable leur client. Hervé Patrick Opiangah n’était pas présent hier, il faudrait donc d’abord prendre connaissance de l’objet de ladite plainte avant de mettre cette convocation sur le fait d’une cabale politique. Pourtant, beaucoup de rumeurs et de plaintes liées à des «affaires de pédophilie et de viols» peseraient sur lui.
Avec des contours qui demeurent encore flous, pourquoi des médias « à la solde» s’empressent- ils à victimiser Hervé Patrick Opiangah ? Certains organes de presse indiquent même avoir des sources qui auraient fait part d’une descente musclée des agents de la DGR au domicile de l’intéressé. Il ne faudrait pas que l’on tente d’ envenimer inutilement l’affaire sans que l’on ne sache réellement l’objet de ladite convocation. Les autorités de la Transition se sont engagées à garantir la liberté d’expression et d’opinions de chaque citoyen, pourquoi le positionnement politique de Hervé Patrick Opiangah dérangerait – il? Or curieusement, les défenseurs de l’intéressé tentent de lier cette convocation à sa récente déclaration politique en faveur du NON lors du dernier référendum constitutionnel. Il faudrait plutôt laisser la justice agir avant de se lancer dans une tentative de victimisation.
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