Le mercredi 20 novembre 2024, Hermann IMMONGAULT, Ministre de l’Intérieur, a présenté devant la Commission des Finances, du Budget, de la Comptabilité Publique et des Affaires Économiques et de la Production, le projet de loi de règlement portant sur la gestion 2022 de la mission Sécurité. Un exercice attendu, marqué par des chiffres qui interpellent sur l’efficacité de l’exécution budgétaire dans ce secteur stratégique.Lors de son intervention, le ministre IMMONGAULT a révélé que la mission Sécurité avait bénéficié, dans le cadre de la Loi de Finances Rectificative, d’un budget de 61,05 milliards de francs CFA.
Cependant, seuls 4,38 milliards de francs CFA ont été effectivement consommés, traduisant un taux de consommation particulièrement faible.”Le budget a été réparti entre les deux principaux programmes de la mission Sécurité : la police et la gendarmerie nationale. Chaque dépense a été justifiée par titre, en lien avec les projets réalisés en 2022″, a précisé Hermann IMMONGAULT. Toutefois, cette sous-exécution soulève des interrogations sur les mécanismes administratifs et opérationnels en place.Face à ce constat, les députés ont exprimé leurs inquiétudes quant à la capacité des administrations à exécuter efficacement les crédits alloués.
Les parlementaires ont insisté sur la nécessité de tirer des enseignements de cette gestion pour améliorer la planification et l’utilisation des ressources dans un domaine aussi capital que la sécurité nationale.Le débat a également permis de mettre en avant des problématiques connexes, notamment la lenteur dans la production des cartes d’identité biométriques, ainsi que les défis politiques liés à l’organisation du référendum historique du week-end écoulé.
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