Après quasiment deux semaines de négociations et discussions sur l’avenir de la planète, il semble que plus de 200 pays à travers le monde soient parvenus à dessiner le squelette de ce qui apparaît comme une forme de compensation. En effet, selon plusieurs informations concordantes, à Bakou en Azerbaïdjan, les pays du G20 ont décidé de ne octroyer que 300 milliards de dollars par an afin de venir en aide aux pays en voie de développement.La crise climatique qui touche actuellement l’ensemble des pays du monde suscite depuis des années une grande problématique à résoudre.
D’où la tenue des COP censées être des cadres légaux qui puissent permettre à l’ensemble des pays du monde de se mobiliser en toute responsabilité. Les conséquences majeures du changement climatique sont fortement ressenties à tous les niveaux par les pays en développement dit du SUD. Pourtant c’est également eux qui doivent consentir des efforts afin de ne pas eux aussi devenir de grands pollueurs. Sauf que en contrepartie, ces pays ont besoin d’un accompagnement financier. L’enveloppe de 300 milliards de dollars par an est considérée comme une véritable insulte par les pays en voie de développement. Surtout les pays du G20 n’ont aucune contrainte car il s’agit d’une responsabilité collective. Pour le négociateur en chef de l’Afrique, cette enveloppe est inacceptable.
”Inacceptable”: l’accord de la COP29 déçoit le chef des négociateurs africains
Le chef des négociateurs du groupe africain à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques a critiqué l’accord de la COP29 allouant 300 milliards de dollars par an aux pays pauvres. «L’engagement de mobiliser un financement accru d’ici 2035 est trop faible, trop tardif et trop ambigu dans sa mise en œuvre», a déclaré Ali Mohamed. «Nous quittons Bakou en sachant que nous avons réalisé des progrès dans certains domaines, mais que ce que nous avons réalisé est loin d’être ce que nous espérions».Le budget alloué aux pays en développement devrait s’élever à 600 milliards de dollars par an en subventions, a-t-il également ajouté sur les réseaux sociaux.
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