Le Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema a récemment décidé d’exiger aux entreprises ayant bénéficié des marchés publics via le CTRI de payer un salaire minimum de 200 000 FCFA à leurs employés. L’objectif étant d’améliorer les conditions de travail et de traitement salarial des Gabonaises et gabonais qui chaque jour travaillent sur les différents chantiers en cours de réalisation.
Cette augmentation significative du salaire minimum pour les travailleurs employés sur les chantiers du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) vise à les encourager à participer à la reconstruction du pays. Désormais leur salaire minimum est fixé à 200 000 FCFA, soit une hausse de 33,33 % par rapport au salaire minimum légal actuel de 150 000 FCFA. Sauf que si cette annonce a été faite lors de sa tournée Républicaine dans la province de l’Estuaire, à ce jour l’on ignore l’applicabilité de cette mesure au niveau des entreprises ayant obtenu des marchés de l’État via le CTRI.
En temps normal, il revient au ministère du travail et celui des PME, de conjointement mener des contrôles afin que les entreprises appliquent cette décision dans les plus brefs délais. Ou encore créer une commission qui y veille.À ce jour, l’on ignore si cela est fait. Pour rappel, le salaire minimum légal au Gabon est resté inchangé à 150 000 FCFA depuis 2010. La décision du Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema est donc une avancée significative en matière de droits des travailleurs et de lutte contre la précarité.
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