Après avoir salué les efforts fournis par le ministre des Transports Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma pour sa détermination à assainir le secteur du transport terrestre par la décision de mettre en place une carte professionnelle de conducteur de Taxi et l’organisation des tests d’aptitudes à la conduite, Albert Bernard Bongo Essono retourne sa veste.
Le prétendu syndicaliste qui n’est nullement reconnu ni par la DGTT, ni par le ministère de tutelle, tente de dissimuler la patate chaude qu’il y a entre ses mains. En effet, le président du Syndicat des transports terrestres et connexes du Gabon (STTCG), Albert Bernard Bongo Essone, aurait récemment indiqué avoir enrôlé près de 13 000 gabonais pour un projet de délivrance de permis et carte professionnelle de conducteur de Taxi. Selon l’inspection générale des services du Ministère des Transports, de la Marine Marchande et de la Mer, ce dernier agirait en faux car ne détenant aucune autorisation ni convention délivrée par la tutelle.
Mieux, il s’expose a des poursuites judiciaires pour faux et usage de faux car, « les documents qu’il délivre, la carte professionnelle de conducteur de Taxi notamment, et les actes d’enrôlement moyennant un paiement de la part de ces milliers de compatriotes, ne sont aucunement rattachés à une quelconque note d’orientation ou partenariat signé avec le Ministère », a précisé Léandre Ntsagui, inspecteur des services au Ministère des Transports.Autrement dit, aucun document concernant les initiatives prises par sieur Albert Bernard Bongo Essono ne lui a été délivré par le Ministère des Transports, de la Marine Marchande et de la Mer.
Il ne pourrait se prévaloir d’ «Aucune délégation des services publics du Ministère des Transports» et serait donc poursuivable du fait des actes commis visant à «marmailler» les compatriotes. La DGTT aurait-elle confié à ce «repris de justice » une quelconque tâche visant à assurer les missions régaliennes qui lui sont dévolues ?En réalité le tapage médiatique orchestré par sieur Albert Bernard Bongo Essono serait du fait que les personnes auprès de qui il aurait encaissé de l’argent réclameraient leur dû. Sous pression et incapable de rembourser les millions perçus, il tenterait alors de faire diversion en faisant croire que le Ministère serait impliqué dans sa marmaille.
Au moment où le Président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema s’est engagé via le projet TaxiGab à nationaliser le secteur du Taxi, il est essentiel de s’interroger sur les actes posés par Albert Bernard Bongo Essono qui semble défier la République en prenant en otage la vie de milliers de compatriotes désabusés.
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