Dans une récente sortie, A. Ndongo, journaliste économique et financier, Brazzaville Congo, met en avant une supposée «menace d’une dévaluation du franc CFA dans la CEMAC» qui aurait été évoquée selon lui, «si le Congo, le Tchad et la République Centrafricaine ne se conformaient pas aux recommandations issues du sommet extraordinaire de la CEMAC tenu le 17 janvier 2017 à Yaoundé». Une information mise sous les projecteurs au moment où la France est lourdement impactée sur le pan économique après l’annonce de sortie du franc CFA du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
En effet, ces trois pays de l’Afrique de l’ouest gouvernés par des régimes militaires ont tourné le dos à Paris et quitté la Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest. Suite à ces pertes financières qui se chiffrent à des centaines de millions d’euros selon plusieurs économistes et financiers, la France se serait mise en tête de mettre la pression sur les états de la zone CEMAC.Le Sommet Extraordinaire à Yaoundé le 18 Décembre Prochain s’annonce très animée et stratégique car selon plusieurs sources concordantes, les états de la zone CEMAC ne sont pas prêts à céder aux pressions et aux chantages. En imposant aux six États de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) la tenue d’un sommet extraordinaire,le Fonds Monétaire International (FMI) et la France semblent décidés à imposer leurs décisions aux Etats de la CEMAC.
Une situation que le Gabon, qui occupe le 32e rang du classement 2024 de la Fondation Mo Ibrahim sur la “Bonne gouvernance” en Afrique,et le premier rang dans la sous-région Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), ne devrait pas cautionnée. De plus, le dernier rapport sur l’Indice de Développement Humain (IDH) du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) place le Gabon au 10e rang des pays africains les plus développés en 2024, avec un score de 0,693.Ces efforts consentis par les autorités de la Transition, en tête desquelles le Président de la République Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema, ne sont pas à négliger. La France devrait donc revoir sa stratégie au moment où elle est de plus en plus rejetée en Afrique francophone.
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