Dans un entretien accordé récemment au quotidien national l’Union, le Président du conseil d’administration de l’agence Gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA) a abordé certains points liés au fonctionnement de ladite agence. Pour Jean Delors Bi Ntougou, l’entité censée assurer la sécurité alimentaire des consommateurs sur l’ensemble du territoire national fait face à de nombreux défis relevés par le scandale de FOBERD GABON.
Des ressources humaines limitées :
Prenant la parole, le PCA indique que,«L’Agasa ne dispose que de 200 agents, on y compte une vingtaine dans les fonctions supports. Avec un tel effectif, nous devons couvrir tout le Gabon, c’est infime. Nous tournons annuellement avec à peine, en prévision, près de 100 000 000 FCFA en investissement, ce qui est déjà extrêmement limite et nous n’avons jamais réussi à obtenir ce montant». Un manque de ressources humaines qui semble être un véritable obstacle pour l’exécution des missions régaliennes de l’AGASA.
Jean Delors ajoute que, «Nous avons moins de 7 véhicules de liaison sur toute l’étendue du territoire. Ces difficultés nous ont obligé à mettre en place un mécanisme de surveillance participatif, à travers notre numéro vert, pour mettre l’accent sur les interventions ciblées à partir des alertes des consommateurs».
Des besoins importants:
En ce qui concerne les besoins, l’AGASA souhaite un renforcement des ressources humaines avec des profils qui répondent aux tâches, mais également les moyens roulants et logistiques afin de couvrir toute l’étendue du territoire national. Par ailleurs, l’AGASA compte énormément sur « la finalisation et l’opérationnalisation du quai de transbordement que nous sommes en train de construire à Eboro, à la frontière entre le Cameroun et le Gabon».Dans tous les cas, il revient aux plus hautes autorités du pays de prendre en compte toutes les préoccupations de l’agence Gabonaise de sécurité alimentaire.
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