Après son retrait des accords de paris sur le climat issus de la COP21, le président Donald Trump et son administration ont annoncé ce mardi 19 juin le retrait des états unis du conseil des droits de l’homme à Genève. Créé en 2006 pour promouvoir les droits de l’homme dans le monde, le Conseil des droits de l’homme à Genève est taxé aujourd’hui par les états unis d’hypocrite, égoïste, source d’embarras, bref les deux ministres n’ont pas eu de mots assez forts pour qualifier l’institution et justifier le retrait américain de ce Conseil. Nikki Haley, l’ambassadrice américaine, faisait planer la menace depuis un an et c’est finalement ce mardi qu’elle a lâché le mot « Les Etats-Unis se retirent officiellement du Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Je voudrais dire très clairement que cette initiative ne signe pas un retrait de nos engagements en faveur des droits de l’homme. » [caption id="attachment_4858" align="alignright" width="300"] Nikki Haley L’ambassadrice américaine[/caption] L’ambassadrice américaine était régulièrement montée au créneau pour dénoncer la partialité du conseil des droits de l’homme de Genève, accusé de mener des politiques à géométrie variable : « Le Conseil des droits de l’homme a fait passer cinq résolutions contre Israël. C’est plus que ce qui a été adopté en tout contre la Corée du Nord, l’Iran et la Syrie. » Depuis quelques jours, l’administration américaine fait face à une très vive indignation. Elle est accusée de violer les droits de l’homme en séparant les migrants de leurs enfants. Cette annonce intervient au lendemain des critiques virulentes émises par le secrétaire général Antonio Guterres et son haut-commissaire aux Droits de l’homme qui se sont indignés du traitement réservé aux familles de migrants. Une situation qui semble diviser l’opinion avec d’un coté ceux qui pensent que les décisions prises par ces institutions internationales ne sont toujours pas objectives et que certaines sont ciblées contre les états dits faibles tandis que d’autres voient en Donald Trump et son administration une volonté de vouloir bafouer les droits de l’homme sans être gêné. Pablo Guissamba]]>
INTERNATIONAL : TRUMP TOURNE LE DOS AU CONSEIL DES DROITS DE L'HOMME
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