Les populations d’Oyem n’ont toujours pas l’accès facile aux soins de santé. Entre le manque des équipements dans les structures hospitalières et les grèves du personnel médical, les habitants ne savent plus où donner de la tête. Les habitants du chef-lieu du Woleu-Ntem revendiquent le droit à la santé, donc des structures sanitaires opérationnelles. Les maux liées à ce secteur vital constituent une réelle inquiétude. Les notables de la ville d’Oyem n’ont pas manqué de signaler avec vigueur la situation aux autorités de Libreville, présentes à la journée de réflexion sur le développement local. Une journée organisée le week-end dernier par la plateforme AJAV. « Comment pouvez-vous concevoir le fait qu’il manque à des moments un comprimé de paracétamol au Centre Hospitalier Régional d’Oyem (CHRO) ?les choses ne fonctionnent pas correctement. Le personnel nous reçoit avec beaucoup de difficulté, et avec la CNAMGS on nous prescrit toujours les médicaments les moins coûteux, donc généralement les moins efficaces » a affirmé Mbe Ella, chef de canton d’Elelem. La grève des personnels de santé aggrave la situation. Les patients du Centre hospitalier régional d’Oyem risquent d’attendre encore longtemps pour se voir traiter. Plongé dans une profonde crise depuis plusieurs semaines, la structure est complètement paralysée. Malgré deux réunions tenues les 11 et 12 juin entre dirigeants et syndicalistes, le statu quo persiste et les populations de la ville se tournent de plus en plus vers les charlatans. A qui la faute ? MENGUE]]>
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