Face aux défaillances répétées de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG), Nze Souala Hercule, citoyen engagé et leader d’opinion, tire la sonnette d’alarme. Exaspéré par la dégradation du service public, il interpelle les autorités sur l’urgence d’une réforme en profondeur
« L’incapacité de la SEEG à offrir aux populations un service de qualité relève désormais d’une urgence nationale en matière d’énergie », déclare-t-il avec fermeté. Selon lui, la situation ne peut plus durer : « Il est urgent d’ouvrir ce secteur à la concurrence face à cette entreprise incapable de garantir une distribution d’électricité sans coupure. »
Pour Nze Souala Hercule, l’accès permanent à l’eau et à l’électricité est un besoin fondamental pour assurer le bien-être des citoyens et le développement du pays : « Un pays qui se restaure a besoin d’eau et de courant à plein temps, dans tous les quartiers de nos villes. Nos populations ne peuvent pas être efficaces lorsqu’elles subissent la chaleur, les moustiques ou doivent parcourir de longues distances pour trouver de l’eau. »
L’impact sur la jeunesse est également un sujet de souffrance majeure : « Il n’est pas normal qu’un élève à qui on demande d’être excellent doive étudier dans le noir. L’excellence, le développement, le changement passent par l’amélioration des besoins primaires. »
Face à cette crise, il formule plusieurs recommandations essentielles :
- Ouvrir le secteur de l’eau et de l’énergie à la concurrence pour garantir un service plus efficace.
- Investir dans des ressources humaines qualifiées au sein de la SEEG afin d’améliorer la gestion et la performance de l’entreprise.
- Dépolitiser la gestion de la SEEG , en mettant l’accent sur les résultats et la qualité des services rendus aux citoyens.
Il alerte sur les risques d’une aggravation de la situation et exhorte les autorités à prendre des mesures immédiates : « La meilleure manière d’aider un chef à construire un pays est de lui dire la vérité. Monsieur le Président de la République Gabonaise, la SEEG énerve les Gabonais, elle nous stresse, et ce stress pourrait être à l’origine d’une grande crise sociale et économique. »
Un appel fort et direct qui traduit l’exaspération des citoyens et met en lumière la nécessité d’une action immédiate pour assurer un service public digne de ce nom.
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