L’actualité faits divers de la cité capitale est dominée ces derniers jours par la multiplicité des cas de vols à la tir, braquage à ciel ouvert, agression, bref un méli-mélo des cas d’insécurité qui laissent croire que le quotidien des Librevillois est pris en otage par les voleurs ambulants. Reportage
Devant ou derrière les galeries de l’ex-Gare routière, aux arrêts bus des carrefours populaires tels que Rio, Nkembo, PK5, se trouvent généralement des jeunes badauds de Libreville. Ils se ravitaillent ou proposent des articles à vendre.
Du marché Mont-Bouët au quartier Nkembo, en passant par la gare routière, plus un jour ne passe sans que des compatriotes ne se fassent détrousser leur sac, téléphone ou tout autre objet de valeur. Des forfaits commis, même à bord des taxis !
[caption id="attachment_4836" align="alignleft" width="300"] Vue aérienne taxis bus Awendje[/caption]A côté de cette pratique inhumaine, s’est développé un grand marché noir parfois apprécié par ceux qui y vont pour se ravitailler, mais très mal apprécié par les victimes de ces sans foi ni loi. Se procurer un téléphone portable à moindre coût, y compris par le jeu de l’échange d’appareils, telles sont les possibilités qui s’offrent aux usagers du marché noir de l’ex-Gare routière de Libreville, parfois sans chercher à savoir la provenance.
Les compatriotes victimes des vols à l’arraché, fustigent l’inertie des forces de l’ordre. Plus grave, ces derniers se font détrousser au vu et au su des éléments de forces de l’ordre et de sécurité, postés aux différents points névralgiques de la ville.
[caption id="attachment_4835" align="alignright" width="300"] usagers à la quête d’une place dans le bus[/caption]Une présence policière quasiment permanente au kilomètre 5 (PK5), au carrefour Rio, à la Gare routière, au carrefour de Nkembo et bien d’autres lieux qui n’enrayent pas pour autant le phénomène. Ces endroits continuent de demeurer les lieux de prédilection des forfaits. Une situation faisant penser à de nombreux citoyens que la présence des forces de l’ordre et de sécurité sur ces lieux n’est pas destinée à la protection des personnes et des biens. Critiques fondées ou pas ? Dans tous les cas, les voleurs ambulants empoisonnent le quotidien des résidents. L’Etat, par le truchement du ministère de l’Intérieur se doit de prendre à bras le corps cette nouvelle forme d’insécurité
Pablo GUISSAMBA]]>
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