Le PDS devra-t-il se trouver un nouveau candidat à la présidentielle ? La radiation de Karim Wade des listes électorales le laisse en tout cas présager. Le Parti démocratique sénégalais devra se trouver un autre candidat. Celui qu’ils avaient choisi, Karim Wade, le fils de l’ex-président Abdoulaye Wade ne pourra pas se présenter à l’élection présidentielle de 2019. La direction des générales des élections a rejeté son inscription sur les listes électorales, désormais obligatoire pour être candidat à la présidentielle . Une annonce faite ce lundi par Bernard Casimir Cissé, directeur de la communication et de la formation de l’instance, lors de la publication des listes électorales provisoires. « Sa demande a été rejetée », a-t-il confirmé. En cause, la condamnation de Karim Wade par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) à six ans de prison ferme, et plus de 200 millions d’euros d’amende, prononcée en mars 2015. Le fils d’Abdoulaye Wade qui vit aujourd’hui au Qatar avait finalement été gracié par Macky Sall en juin 2016, après trente-huit mois de prison. Mais le mal est fait. Car cette peine l’empêche tout de même de s’inscrire sur les listes électorales. L’article L31 du Code électoral stipule en effet qu’un individu condamné à une peine de cinq ans de prison ou plus ne peut devenir électeur. « Se rapportant à cet article, les autorités compétentes ont estimé que M. Karim Wade, au terme de la loi, ne devait pas être inscrit sur les listes électorales », a rappelé Bernard Casimir Cissé. Mais pour le PDS, une candidature de Karim Wade est encore possible, car d’après le directeur de la communication, les « voies de recours lui sont [encore] ouvertes ». L’ancien ministre a quinze jours pour déposer une réclamation au consul du Koweït, où il a déposé sa demande d’inscription. RAMA avec le Point Afrique]]>
Présidentielle au Sénégal : la candidature de Karim Wade chancelle
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