Constitué en association, ONG ou de façon individuelle, nombreux sont ces compatriotes qui chaque jour sillonnent les artères de la capitale Libreville dans le but de collecter des dons au profit des personnes démunies. Dans les grands carrefours ou à travers internet, le phénomène de collecte des dons pour des personnes indigentes semble gagner du terrain dans la capitale gabonaise En visitant les grands carrefours, marchés et grandes surfaces de la capitale Libreville, il n’est pas rare de tomber sur un groupe d’individus vous invitant à donner une modeste somme, un article ou un aliment pour contribuer à la prise en charge des nécessiteux. Que vous soyez à pied ou véhiculé, ces soldats de la générosité vous approchent, sourire aux lèvres avec des arguments convainquant pour vous inviter à mettre la main sur le cœur afin d’apporter votre soutien aux démunis. « Bonjour Monsieur, un geste pour les nécessiteux ?… », avance Chantal à un passant sous l’échangeur du charbonnage. Certains citoyens de la capitale saluent l’initiative qui selon eux contribue non seulement à la promotion du vivre ensemble, mais favorise aussi l’esprit de solidarité et de partage entre les différentes couches sociales : « il faut louer l’initiative de ces jeunes compatriotes qui chaque jour sacrifient leur temps et leur énergie pour collecter les dons qui servent à l’épanouissement des couches défavorisées de notre société », s’exprime Charles, un jeune entrepreneur rencontré à l’ancienne gare routière de Libreville. D’autres par contre pensent que le manque de transparence dans la gestion de ces fonds collectés remet en cause la crédibilité de l’initiative : « on se demande toujours à qui profite cet argent collecté car, on les voit au moment de la collecte mais très rarement pendant la redistribution », s’indigne Henriette, agent au ministère des affaires étrangères. Au regard de ce qui précède, l’on peut sans risque de se tromper conclure que l’initiative est louable mais une véritable transparence dans la redistribution des fonds colletés est souhaitée, afin de donner plus de crédibilité aux promoteurs de la charité publique. PAGUI ]]>
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