Le 13 juillet 2018, le Syndicat national des magistrats du Gabon (SYNAMAG) a menacé de paralyser à nouveau le système judicaire, dès le mois de septembre, à l’issue d’une assemblée générale à Libreville. En effet, les magistrats s’insurgent contre les mesures visant à appliquer une décote de 15%, 10%, et 5% dès le 25 juillet sur les salaires des agents touchant un traitement de plus de 650 000 Fcfa. Ils dénoncent aussi la mise sous bons de caisse de l’ensemble des fonctionnaires. Germain Nguema Ella, président du Synamag et ses collègues affirment qu’ il est incompréhensible, voir inadmissible que les forces de sécurité et défense soient exemptées «comme si ces derniers n’émargeaient pas au budget de l’Etat, violant ainsi le principe de l’égalité de tous devant les charges publiques.» « La position du Synamag est claire. Nous ne sommes pas favorables à de telles mesures pour autant qu’elles resteront incohérentes, inefficaces et sectaires », a tenu à préciser . Germain Nguema Les magistrats, dans une posture de soutien au peuple gabonais qui selon eux semble être victime de la «gabegie financière de certains membres de l’exécutif», estiment que la moralité de ces derniers dans «la gestion des deniers publics a fini par faire sombrer notre pays dans le chaos». Le SYNAMAG pour faire entendre sa voix, a menacé de paralyser l’ensemble des juridictions dès la rentrée judiciaire prochaine, si rien n’est fait entre temps. PAGUI]]>
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