La Direction Générale des Caisses de Stabilisation et de Péréquation (CAISTAB) par l’entremise de son Directeur général, Ismaël Ondias Souna, a procédé récemment au lancement des opérations de contrôle de la distribution et de la vente du pétrole lampant dans les réseaux des stations-service. La première phase de ce projet se matérialisera par le déploiement des équipes de la CAISTAB dans les réseaux des stations-service de Libreville, Owendo et Akanda. Par la suite, les équipes devraient se déployer à l’intérieur du pays. Au terme des huit premiers mois d’exercice de l’Unité de contrôle, la CAISTAB vise une baisse de l’ordre de 15 à 20% de la charge de « stabilisation » de l’Etat. En 2017, l’Etat a subventionné le pétrole lampant à hauteur de 5 milliards FCFA. Un montant qui pèse lourdement sur l’assiette du gouvernement. Au regard de la conjoncture économique défavorable actuelle, une mesure de contrôle de la distribution et de la vente de ce produit en milieu urbain s’avère nécessaire. C’est dans cette optique que la CAISTAB vient de mettre en œuvre une unité itinérante de contrôle de la distribution et de la vente du pétrole lampant, produit à grande portée sociale. Avec la mise en place de cette Unité de contrôle itinérante, la CAISTAB vise notamment à ajuster la subvention sur le pétrole lampant à son niveau réel; lutter contre les pratiques de fraude sur ce produit ; soutenir l’Etat dans l’optimisation de la dépense et lutter contre les détournements du pétrole lampant vers certaines sociétés industrielles. L’objectif de la stabilisation est de protéger l’économie gabonaise des grandes fluctuations des prix des hydrocarbures sur le marché international et d’en atténuer l’impact sur le pouvoir d’achat des ménages. La péréquation, quant à elle, est le fait pour l’Etat d’harmoniser les prix de ces derniers, sur toute l’étendue du territoire national en prenant en charge tous les frais liés à leur distribution. C’est donc un mécanisme de solidarité nationale qui permet aux consommateurs de l’intérieur du pays de bénéficier de ces biens aux mêmes prix que ceux des grands centres urbains (Libreville et Port-Gentil notamment). MENGUE ]]>
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