Au Gabon, notamment à Libreville, depuis quelques semaines déjà, les jeunes filles se font appeler “Tchizambengue”. Un nom qui rime avec instabilité dans la vie des couples et manipulation des hommes mariés, qui finissent par se détacher de leur vie de famille et de leur responsabilité parentale. A tout Seigneur tout honneur, il faut reconnaitre à l’artiste Chan’L la paternité de cette expression qui est d’ailleurs le titre de son nouvel album diffusé le 25 mai 2018. Elles sont jeunes, belles, sexy et dotées d’une malice comparable à celle des certains animaux qui font preuve d’ingéniosité pour satisfaire leur appétit. Elles, se sont “les Tchizambengués”. Nom tiré du dernier succès de l’artiste Shan’l, qui raconte avec brio les exploits de ces jeunes filles. Ce titre, est considéré par ces jeunes filles comme étant leur hymne. Les hommes d’un certain âge aiment bien s’évader pour sortir de la routine dans laquelle ils sont plongés au quotidien dans leur vie de couple. Pour ce faire, ils se trouvent des jeunes filles avec qui passer du temps. Ces dernières, ne se limitent plus au simple rendez-vous hebdomadaire que ces hommes peuvent leur offrir. Elles sont de plus en plus exigeantes avec ces messieurs, qui sont obligés de prendre soin d’elles, avec la même importance que la femme avec laquelle ils vivent voir plus. Ces hommes qui ont le plus souvent de l’argent se plient aux exigences de ces jeunes filles. Il n’est pas rare de voir des jeunes filles flâner dans la ville avec des véhicules de luxes et vivre dans les quartiers les plus chics, alors qu’elles ne travaillent nulle part. Elles réalisent toutes les prouesses possibles sur la couette pour définitivement retenir ces hommes. Ces messieurs apprécient tellement le coté inventif de ces demoiselles, qu’ils finissent par devenir addictifs comme les gens qui ne peuvent se passer des produits illicites, comme la drogue. Les domiciles de ces messieurs ne sont plus du tout des endroits où la bonne humeur prédomine : « Mon mari rentre tard tous les jours. Et, lorsqu’il est à la maison, il me dit à peine bonjour. Ces yeux, sont constamment rivés sur le téléphone dans l’attente d’un coup de fil peu importe l’heure. La popote et l’argent de poche des enfants ont fortement été revus à la baisse, depuis un moment. De par son attitude, j’ai vite compris qu’il s’est entiché d’une autre femme », explique une femme mariée avec une voix larmoyante, citée par nos confrères de Gabonews. Autrefois appelées deuxième bureau, “les Tchizambengués” prennent de plus en plus de place dans la vie des hommes mariés. Aux femmes mariées, unis avec leur homme pour le meilleur et le pire de se réinventer au quotidien dans tous les domaines, pour captiver l’attention de leur homme. Bessey avec Gabonews]]>
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