En vue de promouvoir l’entrepreneuriat et l’employabilité des jeunes, les autorités gabonaises viennent de mettre en place une stratégie se reposant sur 5 piliers majeurs, dont le cadre juridique, la formation, l’accès aux financements, l’accès aux marchés et la promotion Le cadre juridique Pour l’implémentation d’un cadre juridique adapté à l’entrepreneuriat, trois nouvelles lois sont en cours d’adoption. La première définit le statut de PME et crée deux nouveaux statuts juridiques, le premier pour l’auto entrepreneur et celui d’étudiant-entrepreneur. La seconde porte sur les structures d’encadrement et d’accompagnement des PME, et définit le statut des incubateurs. Enfin, une loi sur l’artisanat a été adoptée cette année. La formation Second axe de cette politique entrepreneuriale, la formation occupe une part essentielle de cette ambitieuse stratégie. L’entrepreneuriat serait introduit dès les classes de Seconde dans l’ensemble des filières d’enseignement. Tandis que les incubateurs sectoriels formeront à un métier précis. L’accès aux financements L’accès aux financements serait, par ailleurs, amélioré par la mise en place de deux fonds : le Fonds de garantie des PME, doté de 10 Mds FCFA, a pour objectif de faciliter l’obtention de capitaux pour les PME gabonaises. Il en est de même de Bpifrance qui est associée à sa mise en place depuis l’année dernière et du Fonds Okoumé, filiale à 100 % du Fonds gabonais d’investissement stratégique (FGIS), qui dispose aussi d’un capital de 20 Mds FCFA pour des opérations de capital risque. L’accès aux marchés Dans le but de renforcer l’accès aux marchés publics pour ces entreprises, le gouvernement souhaite réserver 30 % de la commande totale à ces nouveaux entrepreneurs. Dans ce cadre, le ministère des PME fera désormais partie des commissions d’appels d’offres afin d’asseoir la crédibilité du dispositif. La promotion Le secteur artisanal, créateur d’emplois, devrait aussi bénéficier d’améliorations notables. Une loi sur l’orientation du secteur de l’artisanat adoptée en avril 2018, permet désormais de mettre en place un dispositif législatif, économique et technique, favorable à son développement. Par ailleurs, la création d’une Chambre gabonaise des métiers et de l’artisanat est étudiée avec l’appui de la coopération française. Enfin, la Confédération des artisans et petites entreprises du Gabon, devrait permettre la défense des intérêts de ses membres. RAMA]]>
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