Le conflit qui oppose l’Etat gabonais et le groupe français Véolia laisse entrevoir un arrangement à l’amiable à Paris, au Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI). Le Ministre de l’eau et de l’énergie, Patrick Eyogo Edzang s’est exprimé sur la question lors d’une interview accordée au quotidien l’Union. Ce dernier est revenu sur les causes du conflit opposant l’Etat gabonais au groupe Français Véolia. Il s’est appesanti notamment sur la résiliation du contrat de concession et la réquisition de société par l’Etat. Selon le Ministre : « l’heure est à l’amiable », un chemin de sortie de crise qui serait profitable pour tous, en temps et en argent. « Un arrangement à l’amiable permettrait au groupe français de préserver leur image sur le continent et au-delà », précise le ministre, toujours dans l’optique d’un apaisement de tension. Pour finir, le Ministre conclut en précisant que les clauses du contrat avaient été respectées jusqu’à la date de résiliation du contrat : «Nous avons respecté les clauses. Aujourd’hui, nous sommes dans les conciliations pour dire qu’on doit maintenant faire les comptes. J’ai déjà fait des propositions à Veolia parce qu’on doit racheter leurs biens propres. J’ai fait des propositions pour racheter les biens de reprise, nous avons les biens de retour qui nous reviennent. Donc, il y a un processus qui est enclenché. Un processus qui se passe absolument bien, normalement, sans écueil et on aura les conclusions, le moment venu». Rappelons que ce conflit qui oppose la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), filiale à 51% du groupe français Véolia, et le gouvernement gabonais, part du fait que ce dernier reprochait à la société en charge de la distribution d’eau et d’électricité au Gabon de ne pas satisfaire comme il se doit son cahier des charges. Revenir vers des résolutions à l’amiable serait un acte profitable pour tous. Marielle ILAMBOUANDZI ]]>
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