Le ministre d’Etat en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou a tenu, ce jeudi, une séance de travail avec les chefs des établissements de la capitale, afin de préparer la prochaine année académique. Il était question pour le membre du gouvernement et ses hôtes de tirer la sonnette d’alarme sur les éventuelles complications qui pourraient intervenir dès le mois d’octobre dans les établissements supérieurs, avec l’arrivée de nouveaux bacheliers. 17 000 au total. « Aujourd’hui, la population estudiantine générale est de l’ordre de 35 000, toute une ville confondue. Voila que 17 000 nouveaux bacheliers arrivent dans des cadres d’accueil qui n’ont pas beaucoup changés. Il y a donc là une préoccupation fondamentale et légitime qui occupe à la fois les enseignants et la tutelle », a déclaré Moukagni Iwangou, lors d’une interview accordée à la presse locale au sortir de la rencontre avec les chefs d’établissements. Les conditions d’apprentissage dans l’enseignement supérieur sont énormément critiquées, entre autres en raison de la surpopulation estudiantine. Le membre du gouvernement estime donc qu’il est urgent d’anticiper sur les solutions : « Pour pallier la situation, il s’agit dans un premier temps d’envisager des solutions à court terme, ensuite à moyen terme et à long terme enfin. Mais il sera question d’agrandir ou de délocaliser les espaces pédagogiques afin de contenir tous les étudiants », a-t-il suggéré. MENGUE ]]>
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