« Nul n’est prophète chez soi » affirment les saintes écritures. Le docteur Wenceslas Yaba, coordonnateur général du Samu Social gabonais expérimente cette maxime antique depuis quelques mois dans son Gabon natal. « Le bureau du CHU de Libreville du docteur Yaba a été cassé à son insu. Il y a comme un acharnement contre l’homme et personne ne comprend rien », a lâché un collaborateur du coordonateur du Samu social, sous couvert de l’anonymat. La question que se posent de nombreux citoyens est de savoir pourquoi un compatriote qui essaie de mettre en musique, malgré les difficultés économiques du pays, la politique du président Ali Bongo en matière d’accès gratuit aux soins de santé est autant combattu ? En l’espace de 13 mois et avec un budget modique le Samu social a traité plus de 50 000 Gabonais gratuitement, aussi bien à Libreville qu’à l’intérieur du pays. Des équipes se sont mobilisées même dans l’enceinte de la prison centrale de Libreville pour permettre aux détenus, au même titre que l’ensemble des citoyens à avoir accès aux soins de santé sans débourser le moindre centime. Mieux encore le Samu social a fait gagner à l’Etat et aux compatriotes 14 milliards FCFA en 13 mois. En deux ans, le docteur Yaba a apporté au CHU de Libreville du matériel médical et des médicaments d’une valeur de 500 000 000 FCFA, et a fait partir en France 103 infirmiers pour des stages de formations. Aujourd’hui, même sans coupons de la CNAMGS, les Gabonais économiquement faibles peuvent se soigner grâce au Samu social, dont les équipes pénètrent même dans les zones où il n’existe aucune structure de santé. Et chaque samedi des consultations et soins de santé sont donnés gratuitement aux centaines de compatriotes en détresse, avec distributions des médicaments. Le Samu social a acquis récemment une couveuse mobile pour le transport des bébés vers les structures de santé en cas d’urgence sanitaire. Une grande première en Afrique noire et une fierté pour le Gabon. Que reproche-t-on vraiment à M. Yaba ? Servir son pays sous les tropiques est-il devenu un délit ? Le coordonnateur du Samu social gabonais a été agressé en France le 13 février 2017 par les manifestants pro-Ping. Il a failli perdre l’œil gauche au cours de ce triste incident. Les détracteurs de M. Yaba attendent certainement qu’il démissionne du Samu social gabonais, pour faire disparaitre cette organisation que d’autres pays africains et même européens envient au Gabon. La presse occidentale notamment Le Point, RFI, l’Express, Le Monde Diplomatique, TV5 Monde, Daily Mail et Canal + Afrique ont consacré plusieurs éditions pour vendre le succès du Samu social gabonais. Ce qui est rare quand on sait comment ces médias sont très critiques dans le traitement de l’actualité gabonaise. Le Zip ]]>
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