Après plus d’un mois de suspension, les consultations médicales avec les coupons de la caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) doivent reprendre ce lundi dans les structures hospitalières du pays, selon un communiqué du syndicat des médecins publié le 23 Aout dernier. « Comme vous le savez, il y a un début de mouvement d’humeur dans les hôpitaux de services publics né du fait que la CNAMGS ne procède plus de manière régulière au versement du financement auquel ont droit les hôpitaux (…) Cette dette est de plusieurs ordres, la dette de leur prestations, la dette de l’office pharmaceutique, la dette des fournisseurs. C’est un tout. Ce que nous avons demandé aux syndicats c’est de nous faire la part des choses, c’est à dire déterminer quelle est la dette en médicament, celle des fournisseurs et la dette de leur quote-part. Il nous faut faire ces distinctions pour voir comment commencer les négociations, avec qui et comment faire pour palier à ce problème » telle était la position du ministre de la santé Denise Mekamne le 24 juillet dernier face à la suspension des prestations de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) dans les hôpitaux publics. Plus d’un mois après, les choses semblent revenir dans l’ordre entre l’état gabonais et le Syndicat des médecins fonctionnaires gabonais (Symefoga) qui a annoncé à la sortie de son assemblée générale tenue le 23 août la reprise des consultations pour ce lundi 27 août 2018 «Nous reprenons les consultations du fait que la CNAMGS a pu verser 2 milliards sur les 11 dus par rapport à sa dette. Nous avons toujours dit que la CNAMGS constitue plus de 90% des patients. Si ces 90% ne sont pas payés, il n’y a plus de consommables pour les malades. Mais au regard du petit geste de la CNAMGS, nous sommes obligés de reprendre les consultations lundi», a annoncé Adrien Mougougou, président du Symefoga Si l’on se réjouit de l’effort fait par la caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) dans le but de faciliter l’accès aux soins de santé à ses assurés, pour les médecins les attentes demeurent nombreuses «Nous refusons que l’on touche aux salaires des médecins» a rappelé Adrien Mougougou, avant d’ajouter pour bouder la mesure relative au système de pointage. «Ce système ne concorde pas avec le fonctionnement des hôpitaux. Car, les agents travaillent de lundi à dimanche». Au regard de ce qui précède, l’opinion est tentée de se demander si cette reprise est provisoire ou définitive ? En attendant, les assurés peuvent d’ores déjà se rendre dans les formations hospitalières sur l’étendue du territoire national afin de bénéficier des services qu’offre la CNAMGS Pablo Guissamba]]>
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