C’est sous un air d’adieux aux forts relents de mélancolie que la société Aéroport de Libreville (ADL) s’apprête à organiser les festivités marquant son 30e anniversaire et surtout, la fin de sa concession avec l’Etat gabonais. L’annonce a été faite ce week-end, par son directeur général, Daniel Lefèbre, à la faveur d’un point de presse au siège de l’entreprise. Cette rencontre a également permis à Daniel Lefèbre d’éclairer la lanterne des hommes de médias sur la fin de bail de sa société avec l’Etat gabonais, selon le Nouveau Gabon, notre source. Occasion surtout pour lui, de décliner ses performances au cours de cette période de bail. «Au cours de ces 30 années, la société a cumulé un trafic de plus de 21 millions de passagers transitant par l’aéroport de Libreville depuis son arrivée en 1988.», a-t-il indiqué. Avant de rappeler que «la plateforme aéroportuaire a réalisé au cours de son trentenaire, des investissements en autofinancement, soit près de 40 milliards FCFA, sans recours à des financements publics, auxquels s’ajoutent près de 30 milliards d’impôts et 2,6 milliards de dividendes versés à l’Etat. Une situation qui, selon lui, a permis de générer plus de 1 000 emplois sur la plateforme dont 160 salariés ADL». A l’endroit de ses 152 collaboratrices et collaborateurs qui entretiennent quelques incertitudes depuis l’annonce de la fin de ce bail, du fait qu’ils ne savent à quelle sauce, ils seront marinés, Daniel Lefèbre a décliné quelques assurances. «Le personnel continuera à travailler au sein de la nouvelle structure dans les mêmes conditions que la première, avec les mêmes salaires et autres avantages qu’ils avaient.», a-t-il déclaré. Pour rappel, après plus de 30 années passées dans le service aéroportuaire, ADL société anonyme de droit gabonais dont l’Etat est actionnaire, assurait les missions d’exploitation, d’entretien, de renouvellement et de développement de cette infrastructure aéroportuaire. Pour ses activités, l’ADL s’appuyait sur un partenariat très étroit avec Egis Aiport Operation (groupe Egis) et l’Aéroport Marseille Provence, cela, dans le cadre d’un des premiers partenariats public privé africains. Le 5 octobre prochain, ADL devra passer la main à Gabon special economic zone (GSEZ) Airport. RAMA]]>
article précédent
Commentaires