Le Cameron et le Gabon, selon le dernier bulletin statistique de la BEAC, seraient les deux pays de la Cemac à demeurer dans le déficit (- 0,4 % du PIB, après une prévision initiale de – 0,5 % du PIB, contre – 1,9 % du PIB en 2017), tandis que les quatre autres pays de la sous-région verront des excédents apparaître ou alors se consolider. Dans le détail, indique la Banque centrale, «les excédents apparaitraient en 2018 en Guinée équatoriale (+ 2,1 % du PIB, comparé à – 6,5 % du PIB initialement prévu, contre – 2,3 % du PIB en 2017), au Tchad (+ 0,6 % du PIB, au lieu de – 0,4 % du PIB initialement, contre – 1,2 % du PIB en 2017) ; tandis qu’ils se consolideraient au Congo (+ 6,1 % du PIB, après une anticipation de + 1,5 % du PIB, contre – 5,1 % du PIB l’année dernière), et en République centrafricaine (+1,0 % du PIB, plutôt que + 0,6 % du PIB, contre – 1,2 % du PIB en 2017)». A l’origine de cette détente attendue dans les finances publiques des 4 des six pays de la Cemac au cours de l’année 2018 courante, la BEAC cite «l’accroissement des recettes tirées de l’exploitation des hydrocarbures, suite à une remontée plus importante que prévue des prix du pétrole brut, conjuguée avec la révision à la hausse de la production pétrolière dans certains pays ; et le maintien de la dynamique baissière des dépenses budgétaires» des Etats, dont certains, à l’instar du Cameroun, sont sous programme avec le FMI. MENGUE]]>
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