D’après le directeur général de l’Agence d’exécution des activités de la filière forêt-bois, Harnold Jean-Marie Ntoutoume, la décision portant interdiction d’exportation du bois sous forme de grume, a permis d’atteindre l’objectif de 100% de bois transformé localement. En fait assure-t-il, c’est en 2001 que le gouvernement a posé comme préalable, la transformation locale du bois exploité au Gabon. Plus précisément, c’est la loi du 31 décembre 2001 portant Code forestier en République gabonaise, le taux de transformation de la production locale devait atteindre 75% au cours de la décennie. Avec la certification forestière, le pays va davantage tirer avantage de cette initiative et proposer ses produits sur des marchés compétitifs. «Il s’agit de s’engager dans un processus d’exploitation des ressources qui répond aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs; tout comme d’informer directement le consommateur quant à l’origine des produits achetés.», explique le directeur général cité par le Nouveau Gabon. En clair, souligne Harnold Jean-Marie Ntountoume, il est question de faire du Gabon le leader mondial du bois tropical certifié. Ce qui est «une ambition légitime qui impactera directement la compétitivité de nos produits, nos parts de marchés et de fait, la contribution de la filière forêt-bois au produit intérieur brut ». RAMA]]>
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