Pour assurer le financement de ses besoins en infrastructures, santé, éducation, tourisme, énergie, etc., le continent africain a besoin d’un volume annuel de financement compris entre 130 et 170 milliards de dollars. Selon le président de la BAD, Akinwumi Adesina, cette somme pourrait être mobilisée par le continent lui-même s’il venait à actionner les leviers tels que les fonds de pension, les fonds d’assurance et les fonds souverains africains qui, mis ensemble, représentent une manne de 1 billion de dollars. «Si l’Afrique pouvait exploiter cette richesse pour attirer seulement 1% de l’ensemble des actifs mondiaux qui totalisent plus de 131 000 milliards de dollars, les besoins annuels du continent en investissements infrastructurels de 130 à 170 milliards de dollars, pourraient être satisfaits.», souligne le président de la BAD. Le continent peut aussi compter sur l’intérêt des investissements directs étrangers qui, selon la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement, vont croître de 20% en 2018 à 50 milliards de dollars contre 42 milliards de dollars en 2017. RAMA]]>
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