Le 19 novembre 2018, lors d’une conférence de presse, la plateforme syndicale Dynamique s’est attaquée vertement à la décision prise récemment par la Cour constitutionnelle, laquelle a autorisé le vice-président de la république, Pierre Claver Maganga Moussavou à présider « un conseil des ministres ». On rappelle que le 14 novembre 2018, la Cour avait ajouté un alinéa dans l’article 13 de la Constitution. Cet alinéa autorise le vice-président de la république à assumer certaines fonctions du chef de l’Etat, « en cas d’empêchement temporaire », sur autorisation de la gardienne des lois. Dynamique Unitaire parle de tripatouillage de la constitution et réclame la démission des 9 juges de cette institution : « La Confédération syndicale Dynamique unitaire exige immédiatement la démission de toute la Cour constitutionnelle et le retrait de l’alinéa ajouté à l’article 13 de la Constitution .» Les responsables de la plateforme syndicale ont pris rendez-vous le 28 novembre 2018 avec la base, pour une assemblée générale de prise de décision, face à ce qu’ils qualifient de tripatouillage de la Constitution. RAMA]]>
article précédent
Commentaires