Décidément la décision d’ajouter un alinéa à la Constitution gabonaise n’irrite pas que les politiques. Hier, plusieurs femmes ont tenté de se rendre au siège de la Cour constitutionnelle de Libreville pour manifester leur colère et appeler à la démission de sa présidente, Marie Madeleine Mborantsuo. Son crime : avoir présidé une plénière qui a autorisé le vice-président de la république a tenir un conseil des ministres, une prérogative autre fois réservé exclusivement au président de la république hospitalisé depuis le 24 octobre 2018. L’atmosphère devient explosive au Gabon autour de la Cour constitutionnelle et sa présidente Marie Madeleine Mborantsuo, sous le feu des critiques des populations. Alors que l’opposition gabonaise devrait organiser un rassemblement ce vendredi après-midi pour appeler à la démission de la même présidente de la Cour, des femmes gabonaises ont anticipé en organisant une marche hier au boulevard du bord de mer. Venues pour être entendu par Marie Madeleine Mborantsuo, la vingtaine de femmes en colère a été interdite d’entrer dans les locaux de la Cour constitutionnelle. Elles ont donc manifesté devant l’entrée de l’institution gardée par la Garde républicaine. Il n’aura fallu que quelques minutes pour que la manifestation improvisée soit stoppée par la police qui aurait procédé à des arrestations. Selon nos sources, la manifestation de ces femmes a été montée par les leaders de l’opposition dite radicale. Typoye]]>
Commentaires