Pour tenter de relancer la production pétrolière en proie à l’arrivée à maturité de nombreux champs, le Gabon a lancé récemment un appel d’offres relatif à 23 blocs en eaux profondes et 11 blocs en eaux peu profondes. A ceci, le gouvernement travaille à ajouter une série de conditions contractuelles accrocheuses, conçues pour attirer les explorateurs et faciliter les conditions de travail dans le pays, renseigne le Nouveau Gabon. Ces conditions seront inscrites dans le nouveau code pétrolier. Cependant, le calendrier d’élaboration de ce code pourrait être retardé par des obstacles parlementaires et un vide du pouvoir présidentiel, selon The Petroleum Economist. Notre source estime que toutes les énergies seront désormais tournées vers l’état de santé d’Ali Bongo et les opérations politiques y afférentes, tandis qu’il importe que le processus conduisant à l’adoption du nouveau texte soit accéléré. En effet, la mise en application du nouveau code pétrolier est importante pour le succès de ce cycle de licences et la relance de la production, car les autorités ont promis aux investisseurs de réduire l’impôt des sociétés énergétiques de 35%, un taux minimum de redevance de 7% pour le pétrole offshore conventionnel et de 4 % pour le gaz. En ce qui concerne les eaux profondes et ultra-profondes, des taux de redevance de 5% pour le pétrole et de 2% pour le gaz ont été miroités par Libreville. Si ces conditions ne sont pas rendues formelles dans les meilleurs délais, ce cycle de licences pourrait devenir un échec et compromettre les ambitions du secteur. Depuis une dizaine d’années, le Gabon peinait à attirer des investissements dans son secteur pétrolier et, selon les analystes, les nouvelles conditions proposées devraient permettre de renverser la tendance. RAMA]]>
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