Comme les “Experts” en leur temps, les handballeuses françaises détiennent à la fois les titres de championnes d’Europe et du monde, avec un match étincelant de la gabonaise d’origine, Estelle Nzé Minko. Un an après leur sacre planétaire, les filles d’Olivier Krumbholz ont résisté à tout pour s’adjuger la couronne continentale à domicile, ce dimanche à l’Accord Hôtels Arena, face à la Russie en finale de l’Euro 2018. Du côté des joueuses, Estelle Nze Minko a maintenu son équipe à flot en première période (4 buts), laissant ses coéquipières Manon Houette, Alexandra Lacrabère ou Orlane Kanor prendre le relais après le repos. Avec cette victoire, cette génération écrit une nouvelle page de sa magnifique histoire. C’est sa quatrième médaille d’affilée après l’argent de Rio, le bronze de l’Euro-2016 et l’or du Mondial-2017. Une telle série est inédite dans le handball féminin français et le rapproche des exploits des hommes. Les filles en sont à dix médailles (depuis 1999) dont trois d’or et les garçons à dix-neuf podiums (depuis 1992) dont onze titres. Les trentenaires, la capitaine Siraba Dembélé, Alexandra Lacrabère, en feu en finale, Camille Ayglon et la gardienne Amandine Leynaud, avaient connu les périodes difficiles d’avant 2016 et pour certaines l’échec du Mondial-2007, à Bercy déjà. C’est l’arrivée des joueuses comme la demi-centre Grâce Zaadi, l’ailière Manon Houette, décisif dans le “money time” de la finale, et l’arrière Estelle Nzé-Minko qui leur a fait prendre une dimension nouvelle. Cette dernière, étincelante, a été la grande dame de l’Euro. Avec ses appuis fulgurants et son efficacité au tir, elle a élevé l’attaque française presque au niveau de sa défense, son traditionnel point fort. « C’est la plus belle équipe que j’ai jamais eue », avait dit en cours de tournoi le sélectionneur Olivier Krumbholz, âgé de 60 ans. Par Zeus ]]>
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