La campagne va durer 5 jours, et entend toucher plus de 323 mille enfants de moins de 5 ans sur l’ensemble du territoire. Si le Gabon est libéré de polio depuis un an, cette initiative va dans le sens de maintenir le pays en alerte. Quoique certifié «Pays libre de Polio» depuis décembre 2017, le Gabon ne baisse pas la garde face à cette maladie invalidante, contagieuse et mortelle. Surtout qu’elle sévit encore dans nombre de pays voisins, souligne une dépêche de l’AGP. C’est dans ce sens que le Premier ministre gabonais, Emmanuel Issoze Ngondet, a lancé ce lundi matin à Akanda (Nord de Libreville), la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite. Il était accompagné de plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre d’Etat à la Santé, Denise Mekam’ne, ainsi que des partenaires au développement (OMS, Unicef, Rotary International, etc.), renseigne notre source. Cette campagne de vaccination gratuite va durer jusqu’au 21 décembre prochain (5 jours), et entend toucher plus de 323 mille enfants de 0 à 5 ans à travers le pays. L’objectif global étant d’ «augmenter l’immunité collective des enfants de moins de cinq ans», qui en sont les principales victimes. Le ministre d’Etat à la Santé a profité de l’occasion pour appeler les familles à soutenir cette énième campagne de vaccination, en accueillant positivement les agents vaccinateurs qui vont se disséminer dès ce lundi dans les domiciles, les écoles, et les structures de santé. «C’est le lieu ici de rappeler les efforts considérables consentis par l’ensemble du gouvernement pour l’organisation et le financement de cette campagne de vaccination, pour laquelle 2 000 agents de santé volontaires ont été recrutés et formés pour atteindre l’objectif d’eau moins 95% d’enfants vaccinés», a expliqué Mme Mekam’ne. Avant elle, le représentant de l’OMS au Gabon, Abdou Ghislaine Conombo Kafandou, a longuement félicité le pays pour l’éradication de cette maladie. Tout en encourageant la poursuite des campagnes de vaccination : «Le polio virus sauvage circule encore dans notre sous-région d’Afrique centrale. Le pays doit donc maintenir une immunité élevée de la population et une surveillance étroite de la maladie, afin de minimiser les risques et les conséquences de toute réinfection de la poliomyélite dans le pays. L’absence d’un traitement curatif fait de la prévention à travers un vaccin sûr, testé et efficace, le seul moyen d’empêcher nos enfants de contracter la maladie…Le monde est à deux doigts de se débarrasser à jamais de la poliomyélite, nous devons absolument finir ce combat et le Gabon prend toute sa part». RAMA avec l’AGP]]>
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