Réquisitionnée pour mettre en place une gestion mieux efficiente selon les attentes des plus hautes autorités de l’Etat, la S E E G traverse une période incertaine selon certains de ses agents. En effet, à un mois du terme de la réquisition qui a permis de mettre à la tête de la SEEG un directoire intérimaire du fait de l’éviction du groupe Veolia, des incertitudes quant à la pérennisation des emplois du personnel demeurent. En effet, à ce jour les agents de la SEEG ignorent s’ils figureront toujours dans les effectifs de la SEEG au terme de la réquisition qui arrive à échéance le 16 février. Pour mieux être édifié sur leur situation, le Syndicat du personnel du secteur de l’eau et de l’énergie du Gabon (Sypeg) a rencontré le 9 janvier dernier le Vice-président de la République, Pierre-Claver Maganga Moussavou, qui lors de cette entrevue n’a donné aucune garantie pouvant calmer l’inquiétude des agents. Au sortir de cette rencontre le président du Sypeg, René Mbele s’est offusqué du fait qu’à ce jour, «La SEEG n’a pas fait ce que nous attendions en tant partenaires sociaux». Selon René Mbele, l’équipe dirigeante actuelle gère l’entreprise comme «une direction générale permanente. Mieux, elle est venue gérer l’entreprise en ayant d’autres priorités quotidiennes au lieu de prendre des décisions efficaces que nous attendions pendant cette période de transition». Au regard de ces propos nul doute que l’ouverture d’un dialogue dans l’intérêt de tous devient un impératif pour préserver la paix sociale dans cette entreprise faisant encore l’objet de la fierté nationale. Par CNA]]>
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