À propos de la supposée conception miraculeuse opérée par Emmanuel NDZOMA dont je doute désormais qu’il soit un vrai prophète de Dieu, il y a deux choses retenir : L’une est qu’il s’agit d’un simulacre subtilement manoeuvré au grand bonheur de son troupeau de fidèles avides de subjugation et de fascination ; L’autre est qu’il s’agit d’un tour de prestidigitation dont on ne saurait attribuer le mérite au vrai et grand Dieu des cieux.
Le fait est ce supposé miracle, pour surprenant qu’il paraisse, entre en défi contre une loi fondamentale inscrite par Dieu et qu’Il n’a lui même violé qu’une seule fois et une bonne fois pour toute à l’occasion de sa manifestation en chair dans le monde des hommes, la divine incarnation prophétisée par Ésaïe (Ésaie 7:14).
Le Dieu de la Bible a, dès le commencement, institué que le processus de la reproduction humaine soit exclusivement sexué. La mauvaise foi ou la stupidité serait, pour quiconque se risquerait à recourir à une telle argumentation, de se prêter à une vile comparaison de ce miracle avec bon nombre d’autres dans la Bible par lesquels la puissance de Dieu a de façon circonstancielle défié certaines lois de la nature à l’instar du passage de la mer rouge avec Moïse, ou la traversée du jourdin au temps de Josué, ou la hache sortie des eaux par Élisée, ou les miracles de Jésus, etc.
Il n’y a dans tous ces cas de miracles rien qui fasse alléguer l’idée d’une usurpation ou défi de l’autorité divine comme c’est le cas pour le supposé miracle dont nous contestons qu’il soit d’origine divine. En plus clair, faire concevoir des bébés par un autre moyen que sexuel revient à usurper un privilège de Dieu à la manière de l’Anti-christ dont on nous a prévenus de la manifestation.
Tribune Libre
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