Les travaux de construction du pont séparant les zones Nouvelle-Cité, Cité-Rose et Dragage, dans le 6e arrondissement de Libreville sont presqu’au point mort depuis le mois de novembre 2017. Si les causes du ralentissement de ces travaux sont connues de tous, à Nzeng-Ayong, c’est sur l’Etat et le gouvernement conduit par Emmanuel Issozet Ngondet que les populations déversent leur colère. Elles estiment que les autorités ne font rien pour accélérer la cadence en dépit du calvaire qu’endurent les riverains. « On se demande toujours pourquoi ils ont coupé ce pont sachant qu’ils n’avaient pas de moyens pour mener à terme les travaux alors que cette voie est une passerelle entre le carrefour GP, Nouvelle cité et les divers secteurs du quartier Nzeng-Ayong » s’indigne un riverain de cette partie du 6éme arrondissement de Libreville. Si la reprise des travaux sur ce chantier suscite la joie chez certains riverains qui s’interrogeaient sur l’avenir de ce projet qui plonge les habitants de cette zone dans un désarroi total, le pessimisme continue d’animer les débats chez d’autres. Selon M. Hubert Mackaya cadre au ministère de la fonction publique et habitant du Fin goudron Nzeng-Ayong « Le retard accusé par l’Etat dans le paiement de l’entreprise adjudicataire tout comme les modalités de règlement de la dette due à cette entreprise, laisse entrevoir une certaine négligence des pouvoirs publiques quand bien même des populations souffrent du non avancement des travaux de ce projet ». Rappelons que depuis le lancement de ces travaux, la dépense quotidienne des riverains de cette zone en terme de transport est passée du simple au double voir triple pour ceux qui ne voudrait pas être rattrapés par le temps. Sur le plan économique, c’est le statut quo pour ceux qui exercent dans les activités nocturnes. Propriétaires de snacks bars, boîtes de nuit et autres vendeurs de victuailles se retrouvent dans une crise de clients sans précédent « la majorité de nos clients viennent des quartiers Dragage, Cité-Rose, Chantier moderne et à cause de cet état des lieux, ils sont souvent obligés d’aller voir ailleurs ce qui est un manque à gagner pour nous.» Vivement que les travaux de ce chantier arrivent à terme. Ce qui serait un grand soulagement pour les populations. PABLO GUISSAMBA ]]>
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