Le débat sur les présumés rapports « flous » qu’entretiennent le Président de la République et les membres de sa famille vient d’être enterré, car le samedi 27 juillet dernier, ce dernier a reçu une délégation conduite par son oncle paternel dans sa résidence privée à la Sablière, sis au premier arrondissement de Libreville. Cette rencontre s’est tenue en prélude de la visite qu’il effectuera le 25 de ce mois dans la province du Haut-Ogooué.
En effet, depuis son accident survenu en Arabie-saoudite, le Chef de l’Etat, poursuit sa convalescence loin de l’agitation quotidienne, comme le recommande l’avis médical. Cette situation a conduit certains de ses proches issus de son cercle familial à supposer qu’il avait coupé tous liens avec eux.
La famille maternelle du président s’est récemment insurgée contre le fait de ne pas pouvoir rencontrer ce dernier. Après plusieurs tentatives soldées par des échecs, ladite famille s’est rendue de manière inopinée à sa résidence privée de la Sablière, dans le premier arrondissement de Libreville, évoquant comme raison qu’ils « souhaitaient voir leur fils ». Là encore le couple présidentiel n’a pas daigné venir à leur rencontre. Cela a été pris comme un affront pour le « clan Assélé », conduit par Jean Boniface Asselé, Idriss-Ngari, Sénateur Ombouma, Cécilia Ndjave Ndjoye et bien d’autres membres de la famille qui d’après eux voulaient voir « leur fils ».
Dans le but de taire toutes ces contre-vérités, le Directeur de cabinet du Président de la République, Brice Laccruche Alihanga, a été chargé il n’y a pas si longtemps, de communiquer un message aux populations de Lékori-Léconi : Il s’agissait de la venue du président le 25 aout prochain. Malgré cette annonce, les attaques à l’endroit de son épouse « soupçonnée » être à l’origine de cette situation se sont accentuées via le lynchage médiatique constaté par une certaine presse.
Afin de mettre fin à ses querelles familiales et surtout de ramener la sérénité autour de lui, le Président de la République a laissé fuiter le week-end dernier, des images d’une réunion de famille entre lui et son oncle paternel sieur, Ondjoua, frère aîné de feu Omar Bongo Ondimba, et de quelques parents. Cela, traduit bien la volonté de la plus haute autorité de clore ce chapitre qui n’honore pas la première institution du pays mais surtout dessert le Gabon à l’échelle international.
MDN
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