Le Chef du gouvernement de la Transition, Raymond Ndong Sima souhaitant accélérer la cadence, sur ces dossiers qui ont accusé beaucoup de retard, a présidé le lundi 5 février 2024 une séance de travail en présence des ministres, Jeannot Kalima de l’Énergie et de Mays Mouissi de l’Économie ainsi que les responsables de la société Gabon Power Compagny (GPC) et ERANOVE.
Estimé entre 70% et 83% selon les sources, le taux gabonais d’accès à l’électricité est l’un des plus élevés d’Afrique subsaharienne. Mais, en dépit d’une capacité de production de plus de 374 mégawatts, le pays souffre d’un déficit énergétique qui entrave sa capacité de production. Pour venir à bout de ces difficultés, plusieurs projets hydroélectriques avaient été lancés. Il s’agit notamment du projet de la centrale électrique de Ngoulmendjim, dans les monts de Cristal, avec une production de 85 MW, la centrale électrique de Dibwangui 15 mégawatts et le projet de production d’eau potable de Ntoum 7.
« Il était question de voir ensemble comment ces projets peuvent être relancés en 2024, surtout pouvoir entamer la construction qui est très attendue par la population », a déclaré au terme de la réunion, Philippe Jr. Ossoucah, Directeur de Général de GPC.Avant d’être une question purement technique, l’eau et l’électricité sont une problématique sociale, politique, économique. Elles constituent un enjeu vital au cœur des priorités gouvernementales, et surtout du Président de la Transition Général Brice Clotaire Oligui Nguema.
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