L’avocat de l’ex directeur général de Satram-EGCA, a tenu une conférence de presse le 28 novembre à Libreville. Devant les hommes et femmes de presse, Me Mezui Mba a dénoncé la violation manifeste de la loi et de la procédure, évoquant l’arrestation de son client, Ait Ben Ali ex directeur général de Satram-EGCA. Selon l’avocat, les normes à valeur constitutionnelle ne sont pas respectées par les autorités judiciaires du Gabon. Des normes pourtant ratifiées par le pays. Le pacte international relatif au droit civil et politique ratifié le 21 janvier 1983 prévoit en son article 9, alinéa 1 que « tout individu à droit à la liberté et à la sécurité de sa personne. Nul ne peut faire l’objet d’une arrestation et d’une détention arbitraire » rappelle Me Mezui Mba. La déclaration universelle des droits de l’homme en son article 9, indique « nul ne peut être arbitrairement détenu » et que la constitution dans son préambule affirme solennellement son attachement au droit de l’homme et aux libertés fondamentale, tel qu’il résulte notamment de la déclaration universelle des droit de l’homme de 1948 et consacré par la charte africaines des droits de l’homme et des peuples de 1881. « J’ai saisie le procureur de la république et le procureur général, qui sont les autorités judiciaires, ayant la responsabilité de conduire les enquêtes qui se font dans leur circonscription, car le code de procédure pénal indique que le procureur général et de la république ont pleine autorité sur les officiers de police judiciaire. Ils doivent s’assurer que l’enquête aboutisse sur la manifestation de la vérité, et se déroule correctement et que tout est fait dans le respect des normes et le respect des droits et liberté des individus », explique l’avocat d’Ait Ben Ali. Maitre Mezui estime que son client est victime d’une détention arbitraire depuis le 31 octobre et de mande sa libération immédiate. RAMA ]]>
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