Le litige opposant le Groupement Santullo à l’État gabonais vient de prendre une nouvelle tournure. Il semble que le Gabon s’apprête à faire appel à la décision rendue le 19 novembre 2019 par la Cour d’arbitrage de la chambre de commerce internationale de Paris (CCI).
Selon une source proche du dossier, l’État gabonais souhaite faire appel à la décision rendue par la Cour d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale de Paris (CCI) concernant le litige qui l’oppose au groupe de BTP Santullo.
Pour rappel, c’est à Paris, le 19 novembre 2019, que la décision de la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce international de Paris (CCI) attendue dans le cadre de l’affaire “État gabonais contre Groupement Santullo” est tombée. Le Gabon a été condamné à payer 90 milliards de francs CFA au groupement qui exigeait l’apurement de sa dette estimée à environ 328 milliards de francs CFA. Cependant, le pays mis en cause accuse Santullo d’avoir obtenu les contrats litigieux en recourant à de la corruption et à du blanchiment de capitaux en Suisse.
Une affaire qui n’est pas près de trouver son épilogue, puisque une plainte a été déposée à Genève, et, en septembre, le parquet fédéral helvétique a transmis à Libreville une demande d’entraide judiciaire. Les autorités gabonaises, qui disposent de leur propre dossier Santullo, s’apprêtent à transmettre leurs pièces à leurs homologues suisses, a-t-on appris de source concordante.
Représenté dans cette affaire par les avocats Georges Arama, Pascal Ithurbide, Gabrielle Olivier, Pierre Le Breton, Arnaud de la Cotardière, Roland Ziadé et Alexandre Kiabski, le Gabon, espère faire annuler complètement les demandes de Santullo au regard des soupçons de corruption qui pèsent sur cette affaire.
FGM
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