Depuis l’annonce de la non sélection de Didier Ibrahim Ndong dans les 30 Gabonais appelés à participer à la Coupe d’Afrique des Nations en début d’année, au Cameroun, les réactions ne cessent de se multiplier. Entre indignations, regrets et réprobations, l’écart semble définitivement se creuser entre l’équipe nationale et le public gabonais.
En effet, pour les Gabonais, l’éviction de l’incontournable milieu de terrain des Panthères suit des schémas non objectifs, puisqu’il est un des joueurs sur lesquels repose l’équipe nationale.
Pour eux, Didier Ibrahim Ndong n’a pas été rappelé pour s’être montré plus “patriote” que ses collègues qui avaient ont préféré ne pas prendre leurs responsabilités face à l’arrestation dans le Haut-Ogooué des membres de l’association nationale des footballeurs professionnels du Gabon (ANPG). Une équipe de l’ANPG conduite par l’ancien international Stéphane Nguema.
À la suite de cet acte, les autorités gabonaises, en tête desquelles, le Ministre des Sports, Franck Nguema lui-même, s’étaient montrées intraitables. Les représailles étaient donc légitimement attendues. Mais la réalité c’est que Didier Ibrahim Ndong est une pièce maîtresse de cette équipe nationale. En milieu de terrain, pour le moment, ne pas faire avec lui, c’est mener de la pure politique de l’autruche.
En considérant cette éviction comme une injustice des forces politiques obscures contre un de ses meilleurs joueurs, le public se désolidarise et se radicalise de plus en plus contre les panthères. Et les Gabonais n’hésitent pas à leur faire savoir sur les réseaux sociaux.
Enfin, les dernières affaires de pédophilie et d’homosexualité révélées il y a quelques jours ne facilitent pas l’amélioration cette relation Panthère – Public.
Nous y reviendrons.
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