Depuis le mercredi 3 octobre, le Gabon répond aux accusations d’occupation illégale des îles de Mbanié portées par la Guinée Équatoriale devant les juges de la Cour Internationale de Justice à la Haye au Pays-Bas. En effet, les deux pays frères de l’Afrique centrale sont en froid sur le plan frontalier depuis 1974 du fait que le Gabon serait en «agression et annexion», des accusations balayées d’un revers de la main par la partie gabonaise le mercredi 3 octobre dernier.
«La République Gabonaise que j’aie l’honneur de représenter place de grands espoirs dans l’aboutissement de l’affaire qui nous réunit ce jour avec nos frères et sœurs de la Guinée Équatoriale. Cette affaire n’aurait pas dû exister…Nous regrettons que lundi dernier, l’agent ayant conseil de la Guinée Équatoriale se soit employé à dénigrer le Gabon en l’accusant d’agression et d’annexion territoriale . La réalité des faits pourtant a été rétablie devant le conseil de sécurité dès 1972. Elle sera à nouveau aujourd’hui et par mon co- agent», a déclaré la présidente honoraire de la Cour Constitutionnelle du Gabon.
Pour la 3 M, «Ce différend a déjà été réglé en 1972 en effet, à la suite d’une mission de médiation africaine nos deux états ont convenu de régler leur différend dans le cadre africain et par des voix pacifiques. Une Intense activité diplomatique s’en est suivie et s’est traduite par trois importantes rencontres entre Omar Bongo et Francisco Macias Nguema. À l’époque respectivement présidents du Gabon et de la Guinée Équatoriale».
À propos de l’existence d’un document administratif en guise de preuve, Marie-Madeleine Mborantsouo qui maîtrise très bien ce dossier a indiqué, «les deux Chefs d’État ont signé le 12 septembre 1974 la convention de Bata, limitant les frontières terrestres et maritimes du Gabon et de la Guinée Équatoriale que nos contradicteurs s’obstinent de façon peut-être un peu puérile à ne pas appeler par son nom. Contre toute vraisemblance, la Guinée Équatoriale conteste l’existence même de cette convention». Dans tous les cas, après la phase de plaidoiries, les juges de la CIJ rendront leur décision définitive.
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