Affaire Maganga Moussavou contre Stive Roméo Makanga : la Cour condamne le journaliste aux dépens
Après le scandale de l’affaire Kévazingo suscité par le média en ligne Kongossa news, le tribunal de Libreville a condamné le « journaliste » Stive Roméo Makanga à payer 1 million de FCFA d’amende et 10 millions de FCFA de dommages et intérêts pour diffamation à l’encontre de l’ex-vice-président, Pierre-Claver Maganga Moussavou.
Le procès en diffamation opposant l’ancien vice-président, Pierre Claver Maganga Moussavou au journaliste, Stive Roméo Makanga qui s’est tenu au tribunal de Libreville, s’est soldé par une condamnation à l’endroit du rédacteur de Kongossa news.
En effet, selon le délibéré du mercredi 3 février 2021 au Tribunal Correctionnel de Libreville, le journaliste Stive Roméo Makanga doit payer une amende d’un million et payer dix millions pour outrage au Vice-Président Maganga Moussavou. La plainte déposée par le plaignant Maganga Moussavou a officiellement démontré que la Kévazingo est un dossier vide.
« M. Makganga a été incapable d’apporter la moindre preuve concernant cette affaire du Kévazingogate et de l’implication de notre client dans celle-ci », ont réagi, satisfaits, les avocats de l’ex-vice-président après le délibéré. La décision du tribunal correctionnel de Libreville vient sonner le glas pour certains médias qui s’illustrent dans la diffusion de fausses informations et des propos diffamatoires envers autrui.
Pour rappel, selon l’article 28 de la Loi n°07/2001 du Code de la communication audiovisuelle, cinématographique et écrite, « Tout journaliste est responsable de ses écrits et de ses sources d’information. Il doit s’assurer que l’information qu’il diffuse est juste et exacte et éviter d’exprimer des commentaires et des conjectures sur des faits non vérifiés. Il lui est également interdit l’insinuation malveillante, la calomnie, l’injure, l’altération des documents, la déformation des faits, la falsification par déformation, sélection ou infidélité, le mensonge.
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